Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg.
Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg. An eisem Récapitulatif vum Oktober schwetze mir iwwert dem Viktor Orban säin Optrett am Europaparlament an iwwer d’Zesummesetzen vun der neies Kommissioun.
Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg. An eisem Récapitulatif vum Oktober schwetze mir iwwert dem Viktor Orban säin Optrett am Europaparlament an iwwer d’Zesummesetzen vun der neies Kommissioun.
Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg.
Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg. An eisem Récapitulatif vum Juli schwetze mir iwwert dat neit Europaparlament no den Europawalen. Vill Spaas beim Kucken!
Texte de l’intervention: Chers amis, l’initiative Global Gateway semble sortir de sa période de rodage. En effet, après une période d’essai de plus de deux ans, nous voyons une multitude de projets prendre forme en matière d’amélioration de la connectivité dans les domaines les plus divers. En conformité avec le principe du Policy First, le Global Gateway vise à combler les déficits dans les domaines d’investissement en infrastructure. Nous avons insisté maintes fois sur les montants gigantesques requis pour être en mesure de répondre à la demande sans cesse croissante. Les Nations Unies estiment à 4200 milliards de dollars le montant additionnel requis par an pour pouvoir réaliser les objectifs de développement durable. Il va de soi que l’aide publique au développement mondial ne représente qu’à peu près un quinzième de ce montant. C’est donc dans le secteur privé qu’il va falloir mobiliser les montants manquants. A cet effet, on attend de l’architecture financière du développement de l’Union européenne qu’elle soit à la hauteur. La Banque européenne d’investissement est sans doute la mieux placée, ensemble avec les banques nationales de développement et la Banque européenne de reconstruction et de développement, pour répondre à ces besoins. L’évolution a mis du temps à démarrer. Elle est devenue prometteuse entre temps. Maintenant que le mouvement est lancé, il importe d’agir de façon à ce que ce maximum de capitaux du secteur privé soit mobilisé en vue de réaliser les buts recherchés. Merci de votre attention.
Le Parlement européen a fait le point sur l’implémentation de l’initiative Global Gateway. J’ai abordé ce sujet lors du débat en pléniére:
Wéi gewinnt kucke mir um Enn vun der Plénièreswoch zeréck op d’Highlighte vun de leschten Deeg.
Am Récapitulatif vum Januar kucke mir op déi ustoen Europawalen a schwätzen iwwert de Role vun nationale Parlamenter am Europäeschen Entscheedungsmechanismus.
Am Récapitulatif vun dësem Mount schwätze mir iwwer d'Deportatioun vun ukrainesche Kanner a Russland a kucken, wat d'EU maache kann. Ausserdeem beschwätze mer d'Roll vun der Europäescher Investissiounsbank wann et em d'Rekonstruktioun vun der Ukrain geet.
Madame la Présidente, pour un dirigeant autoritaire, rien n’est plus dangereux que des citoyens qui pensent et qui s’articulent librement. La place de ces personnes est devant une justice partiale, dans des camps de travail, voire dans des salles de torture.
Aussi, le dirigeant autoritaire voit-il souvent, à raison, son système menacé de l’extérieur. Avec ses cinquièmes colonnes présentes un peu partout dans les États membres de l’Union européenne, et même dans ce Parlement, il essaye de faire imposer ses vues, de faire basculer des majorités qui ne lui sont pas acquises. Les nouvelles technologies lui servent d’amplificateurs puissants dans des opérations de manipulation. Avouons-le, nous avons peu de moyens à y opposer. À vrai dire, nous n’en avons qu’un seul, et c’est le bon: la formation de l’esprit critique, dès le plus jeune âge, capable de discerner entre vérité, approximation, contre-vérité, mensonge, mésinterprétation.
J’aimerais conclure avec une citation de Frans Timmermans: «Poutine n’a pas peur de l’élargissement de l’OTAN, Poutine a peur de l’élargissement de la démocratie». Une société libre – et ça, c’est ma citation – est une société éclairée. Une société éclairée n’a pas peur.
Monsieur le Président, les grands drames collectifs de l’histoire de notre continent ont tous commencé par l’abandon du droit au profit de la force. Au XXe siècle, cette expérience, mon pays l’a subie une fois, une fois de trop. D’autres, dont la Pologne, ont subi cette expérience deux fois, deux fois de trop.
Tout cela ne se serait pas produit si le droit de la force n’avait pas primé sur la force du droit. L’Union européenne, c’est cela: une garantie et un espoir, grâce à un espace de droit commun doté d’un arbitre qui veille au respect des règles communément admises.
Nous sommes nombreux ici, dans cette salle, à avoir eu, dans une vie antérieure, l’honneur de déposer, en costume foncé et cravate sombre, des fleurs devant des lieux de mémoire honorant les victimes de la barbarie et de l’arbitraire, en scandant le slogan «Plus jamais ça». Ces trois mots, «plus jamais ça», sonnent creux si nous ne sommes pas déterminés à étouffer dans l’œuf les atteintes aux principes de l’état de droit, même si celles-ci n’existent encore qu’à l’état diffus. Le moyen le plus efficace de garantir le «plus jamais ça», c’est de respecter l’état de droit.
Madame la Présidente, le processus est long et compliqué, mais le respect des règles de conformité avec les grandes lignes politiques de l’UE peut expliquer la mise en œuvre quelquefois laborieuse de la facilité de relance et de résilience.
Ne sous-estimons pas la portée de la façon dont le plan de relance devient réalité. La conditionnalité inhérente au plan de relance nous permet de faire un grand saut en matière d’intégration solidaire à l’échelle européenne, et ce, sous certaines conditions.
Premièrement, la capacité d’absorption des fonds de Next Generation EU dans un délai trop court peut poser problème. Soit les pays bénéficiaires rencontrent des difficultés spécifiques à caractère procédural ou administratif, auquel cas il faut lui apporter une assistance technique pour surmonter ces difficultés; soit les exigences légitimes de la Commission peuvent avoir pour effet de ralentir le processus et là aussi, il importe d’y remédier.
Deuxièmement, il importe de veiller au respect des règles de concurrence, de façon à ne pas entraver le bon fonctionnement du marché intérieur.
Troisièmement, je souscris pleinement aux propos tenus par Katalin Cseh et Valérie Hayer, deux collègues de mon groupe politique, à propos de la conditionnalité. J’y souscris des deux mains.
Dernière remarque: les défis qui sont devant nous en matière de santé et de lutte contre le changement climatique me font penser que Next Generation EU ne doit pas être la dernière opération du genre. Tout dépend de la volonté politique de nos institutions et de la façon de gérer la présente facilité.
Madame la Présidente, dans un contexte budgétaire très tendu, l’Union européenne a eu recours à des fonds fiduciaires lui permettant ainsi de répondre à des crises extrêmement graves. Cette pratique est à des années-lumière de l’orthodoxie budgétaire du Parlement européen. Si le Parlement européen s’est finalement rallié majoritairement à cette démarche, c’était en premier lieu pour permettre à l’UE de ne pas rester indifférente vis-à-vis des souffrances et de la misère auxquelles les réfugiés et les migrants étaient exposés. Ce qui constitue un pis-aller au regard des impératifs humanitaires est en fait une anomalie budgétaire. Avec le NDICI-Global Europe, notre nouvel instrument de financement de la politique extérieure de l’Union européenne et avec la politique humanitaire de l’Union pour les années à venir, nous pouvons, espérons-le, laisser derrière nous la pratique des Trust Funds dans un proche avenir. La création à l’avenir de nouveaux fonds fiduciaires devrait constituer un ultime recours.
Le cadre financier pluriannuel de l’Union européenne est un retour timide à la normale. Cependant, il faut aller plus loin. Il faut aborder les crises dans un cadre plus stratégique et il ne faut pas faire de l’exception, la règle. Si le sous financement de l’action humanitaire devait rester chronique et pour beaucoup, tout porte à croire que tel sera le cas, il faudrait doter le budget de l’Union européenne suffisamment pour répondre à des situations de détresse avec à la clé, le respect des prérogatives budgétaires de notre Parlement. En attendant la mise en œuvre des fonds fiduciaires, nous devons essayer de faire avec et d’améliorer le contrôle du Parlement européen.
Den Austrëtt vu Groussbritannien aus der EU ass scho säit enger längerer Zäit Haaptthema a suergt fir vill Gespréichsstoff. Mam Enn vum Joer kennt d’Wourecht ëmmer méi no: packen et béid Parteien een Accord ze fannen? Mir hunn iwwer den aktuelle Stand geschwat – a wéi d’Konsequenze fir d’EU ausgesi kennen. Kuckt hei:
Den Austrëtt vu Groussbritannien aus der EU ass scho säit enger längerer Zäit Haaptthema a suergt fir vill Gespréichsstoff. Mam Enn vum Joer kennt d’Wourecht ëmmer méi no: packen et béid Parteien een Accord ze fannen? Mir hunn iwwer den aktuelle Stand geschwat – a wéi d’Konsequenze fir d’EU ausgesi kennen. Kuckt hei:
Voici mon intervention en plénière du 16.12.2020 sur le vaccin contre le Covid-19. L‘accès aux vaccins pour les pays en développement est essentiel. «Si vous ne le faites pas par solidarité, faites-le au moins par intérêt», parce que tout ce que nous investissons dans l‘accès aux vaccins pour ces pays, c‘est aussi dans notre intérêt que nous le faisons. Voici l’intégralité de la vidéo:
Voici mon intervention en plénière du 16.12.2020 sur le vaccin contre le Covid-19. L‘accès aux vaccins pour les pays en développement est essentiel. «Si vous ne le faites pas par solidarité, faites-le au moins par intérêt», parce que tout ce que nous investissons dans l‘accès aux vaccins pour ces pays, c‘est aussi dans notre intérêt que nous le faisons. Voici l’intégralité de la vidéo:
14 Méint hu mer verhandelt, mee dës Woch hu mir endlech en Accord iwwer dat 70 Milliarde schwéiert Entwécklungs-an Aussepolitescht Finanzéierungsinstrument vun der EU fonnt. Mam sougenannten NDICI huet d’EU en staarkt Instrument fir als geopoliteschen Acteur ze agéieren. D’Parlament kritt méi Matsproocherecht iwwer di politesch Entscheedungen. A mir konnten erreechen, datt d’EU eng Kooperatiounspolitik weiderzeféiere kann, bei där d’Entwécklungsgelder net un d’Migratiounskontroll gekoppelt sinn. Elo bleift ze hoffen, datt d’Memberstaaten hir Responsabilitéit eescht huelen an den Deal akzeptéieren. Kuckt hei bis eran:
14 Méint hu mer verhandelt, mee dës Woch hu mir endlech en Accord iwwer dat 70 Milliarde schwéiert Entwécklungs-an Aussepolitescht Finanzéierungsinstrument vun der EU fonnt. Mam sougenannten NDICI huet d’EU en staarkt Instrument fir als geopoliteschen Acteur ze agéieren. D’Parlament kritt méi Matsproocherecht iwwer di politesch Entscheedungen. A mir konnten erreechen, datt d’EU eng Kooperatiounspolitik weiderzeféiere kann, bei där d’Entwécklungsgelder net un d’Migratiounskontroll gekoppelt sinn. Elo bleift ze hoffen, datt d’Memberstaaten hir Responsabilitéit eescht huelen an den Deal akzeptéieren. Kuckt hei bis eran:
D’Ukënnegung vun Ungarn a Polen, de laangfristegen EU Budget an de Plan de Relance ze blockéieren, huet fir vill Opreegung zu Bréissel an an Europa gesuergt. Wat huet et mat dem Rechtsstaat-Mechanismus op sech a wisou si béid Länner dogéint? Lauschtert hei eran:
« Il y a plusieurs façons de considérer, de voir ou d’entrevoir les droits civiques. J’opposerais aux droits civiques, la formule du devoir civique. Je crois qu’il n’est quand même pas trop demandé à nos citoyens d’aller se présenter une fois tous les cinq ans devant les urnes pour voter pour ce qui est essentiel pour notre avenir. » Voici l’intégralité de la vidéo:
Am Fokus vun der éischter Plenarsëtzungswoch nom Summer, déi wéinst der Covid19-Pandemie nach zu Bréissel ofgehale gouf, stoung virun allem d’Ried zur Lag vun der Unioun vun der Kommissiounspresidentin Ursula Von der Leyen. Weider zentral Theme waren d‘Eegeressourcen vun der EU an d’Kris a Wäissrussland. De Video aus der Voxbox zu Bréissel fannt dir hei.
Am Fokus vun der éischter Plenarsëtzungswoch nom Summer, déi wéinst der Covid19-Pandemie nach zu Bréissel ofgehale gouf, stoung virun allem d’Ried zur Lag vun der Unioun vun der Kommissiounspresidentin Ursula Von der Leyen. Weider zentral Theme waren d‘Eegeressourcen vun der EU an d’Kris a Wäissrussland. De Video aus der Voxbox zu Bréissel fannt dir hei.
Mon intervention en session plénière à Bruxelles le 17 septembre 2020 sur la situation humanitaire au Mozambique. Voici l’intégralité de la vidéo.
En 2005, sous l’égide des Nations unies, les chefs d’État et de gouvernement s’étaient accordés sur le principe de la responsabilité de protéger. L’analyse qui sous-tend cette déclaration avait été finalisée dans le document Responsibility to protect que tout le monde connaît. Les principaux enseignements de cette déclaration sont qu’il n’y a pas de sécurité sans développement et qu’il n’y a pas de développement sans sécurité. La réponse ne peut donc pas être uniquement humanitaire. Elle est, certes, humanitaire, mais il faut aussi travailler sur le plus long terme. Il faut, pour résoudre cette crise à long terme, un État fort, capable d’assumer ses fonctions régaliennes. C’est dans ce cadre que j’invite la Commission à préciser peut-être déjà leur vue quant à la programmation réservée pour le Mozambique dans les sept années qui vont venir. Le NDICI (l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale) que nous avons adopté en première lecture a toute la panoplie d’instruments susceptibles de venir en aide à créer cet État fort et à renforcer sa gouvernance. Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit sur les souffrances qui frappent le pays, je fais aussi part de toute ma compassion, mais il faut aussi travailler sur le long terme.
Mon intervention en session plénière à Bruxelles le 17 septembre 2020 sur la situation humanitaire au Mozambique. Voici l’intégralité de la vidéo.
Monsieur le Président, je n’ai pas l’intention de parler du côté ordurier de celui qu’on qualifie de dernier dictateur européen. Il y a quelques années, c’était peut-être vrai, aujourd’hui, c’est moins sûr.
Cela étant, je me déclare d’accord avec une approche prudente et déterminée de l’Union européenne. En effet, il serait contre-productif de s’ingérer directement dans cette affaire, ni par une musculation de la part de l’OTAN, ni par une action réfléchie de l’Union européenne. Par contre, là où nous devons faire preuve de détermination, c’est dans notre volonté de faire respecter les textes et conventions ou accords auxquels ont souscrit tous les États européens et notamment la Biélorussie.
Rappelons aussi que nous sommes seuls, terriblement seuls dans la présente situation. Notre principal allié pratique la langue de bois et ne fait rien. Nous ne pouvons, certes, pas tout faire, mais entre tout et rien, entre toujours et jamais, il existe une petite marge, celle d’une volonté inébranlable de rappeler les dispositions des institutions multilatérales, dont l’OSCE, et de réfléchir à la meilleure façon de les faire aboutir. Ce n’est pas spectaculaire, ni garant d’une issue rapide et favorable. Ce n’est pas de l’ingérence, mais le renouvellement de notre foi dans un ordre international basé sur le droit et non pas sur la violence.
Mon intervention en plénière sur la situation en Biélorussie le 15 septembre à Bruxelles. Voici l’intégralité de la vidéo.
Den 1. Juli hunn d’Kroaten d’Relève un déi Däitsch iwwerginn. Fir déi nächst 6 Méint huet Däitschland domat d’Presidence vum Conseil vun der Europäescher Unioun. Wat bedeit dat? Wéi waren déi lescht 6 Méint ënnert de Kroaten a wat gëtt elo vun Däitschland verlaangt? Dës Froe goufe gëschter a Presenz vun der däitscher Bundeskanzlerin Angela Merkel an der leschter Sessioun virun der Summerpaus debattéiert. Vill Spaass beim Kucken.
Den 1. Juli hunn d’Kroaten d’Relève un déi Däitsch iwwerginn. Fir déi nächst 6 Méint huet Däitschland domat d’Presidence vum Conseil vun der Europäescher Unioun. Wat bedeit dat? Wéi waren déi lescht 6 Méint ënnert de Kroaten a wat gëtt elo vun Däitschland verlaangt? Dës Froe goufe gëschter a Presenz vun der däitscher Bundeskanzlerin Angela Merkel an der leschter Sessioun virun der Summerpaus debattéiert. Vill Spaass beim Kucken.
De 27. Mee huet d´Kommissioun hir lescht Propos fir den nächsten EU-Budget virgestallt. Dëse soll duerch e Plan de Relance vu 750 Milliarden Euro verstäerkt ginn, fir der duerch d´COVID-19-Kris bedéngte wirtschaftlecher Rezessioun entgéintzewierken. Et ass dëst eng historesch Propos, déi am Conseil awer bis elo net just op Zoustëmmung stéisst. De Video dozou fannt dir hei.
De 27. Mee huet d´Kommissioun hir lescht Propos fir den nächsten EU-Budget virgestallt. Dëse soll duerch e Plan de Relance vu 750 Milliarden Euro verstäerkt ginn, fir der duerch d´COVID-19-Kris bedéngte wirtschaftlecher Rezessioun entgéintzewierken. Et ass dëst eng historesch Propos, déi am Conseil awer bis elo net just op Zoustëmmung stéisst. De Video dozou fannt dir hei.
Intervention en plénière au Parlement Européen sur l’accaparement de terres et la déforestation en Amazonie. Voici l’intégralité de l’intervention.
“Madame la Présidente, la déforestation de l’Amazonie est le résultat d’une politique aussi dégradée que ces grands espaces déboisés qui ne cessent de croître tous les ans.
On peut qualifier l’accaparement des surfaces boisées par des particuliers de degré zéro de la politique. Oui, je dis bien degré zéro de la politique, parce que les acteurs de la dégradation de la forêt amazonienne savent pertinemment bien qu’ils peuvent compter sur la complicité du gouvernement actuel et de son président.
Ladite politique rompt avec la politique en vigueur entre les années 2004 à 2012-2013. À cette époque, une démarche volontariste avait réussi à limiter les dégâts, au travers notamment du renforcement de l’Agence de protection environnementale brésilienne et de la création d’un fonds appelé à soutenir des projets de conservation de la forêt. Ladite politique rompt aussi avec les engagements pris par le Brésil à la conférence de Copenhague sur le climat. Comment y remédier?
Avec toute ma sympathie pour les pistes explorées par la Commission ce matin, je doute tout de même de leur efficacité. Le devoir de vigilance de nos entreprises importatrices sur une base volontaire, très bien, mais est-ce suffisant? Il en est de même de la politique du dialogue ou du dialogue politique. Oui, il faut le faire par acquis de conscience mais je crois que nous n’irons pas très loin.
Vous croyez que Bolsonaro va bouger? Rappelons qu’il fait partie de cette trempe d’hommes qui, au niveau international, bénéficient de soutiens importants et qui, la bible à la main et la rage destructrice au ventre, s’apprêtent à éliminer un à un les acquis multilatéraux, ces acquis indispensables à la structuration de notre planète menacée dans son existence même.
Vous avez compris où je veux en venir: tout simplement à l’accord commercial UE-Mercosur qui, s’il reste inchangé, sera accueilli par Bolsonaro comme une prime à l’irresponsabilité.”
Intervention en plénière au Parlement Européen sur l’accaparement de terres et la déforestation en Amazonie. Voici l’intégralité de l’intervention.
Un der Tierkesch-griichescher Grenz ass d’Situatioun ugespaant zënter den tierkeschen President decidéiert huet, d’Grenzen fir Migranten a Flüchtlingen opzemaachen. Wat sinn d’Grënn fir dës Decisioun, wéi ass d’Situatioun anzeschätzen an wéi mussen d’EU Autoritéiten reagéieren? Link zum Video fannt Dir hei.
Un der Tierkesch-griichescher Grenz ass d’Situatioun ugespaant zënter den tierkeschen President decidéiert huet, d’Grenzen fir Migranten a Flüchtlingen opzemaachen. Wat sinn d’Grënn fir dës Decisioun, wéi ass d’Situatioun anzeschätzen an wéi mussen d’EU Autoritéiten reagéieren? Link zum Video fannt Dir hei.
Voici mon intervention en plénière le 15 janvier 2020 sur la déformation de l’histoire européenne et mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Madame la Présidente, la gestion du passé est toujours une affaire fort délicate. Elle peut paraître délicate, elle est souvent laborieuse, mais en tout cas elle est indispensable. Et je crois que Jean Kahn, qui a été à l’origine de l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes aurait pu nous en dire un mot. Malheureusement, il nous a quittés entretemps. Il avait été en charge de faire l’inventaire de toutes les aberrations qui sont encore contenues dans les manuels d’histoire aujourd’hui – c’était plutôt à la fin des années 90 – et l’une des plus grandes aberrations a été une citation dans un manuel d’histoire autrichien prétendant que l’Autriche avait été la première victime du IIIe Reich: une histoire à dormir debout.
Voilà ce qui arrive lorsqu’on ne traite pas des questions du passé et lorsqu’on n’a pas le courage de les aborder. En effet, nombreux sont ceux qui participent à la désinformation et qui déforment les réalités historiques, soit en ignorant les preuves historiques irréfutables, soit en refusant de s’y référer ou en omettant de les nommer. Le deuxième cas est encore pire que le premier. On pourrait encore trouver des circonstances atténuantes pour expliquer la bêtise, mais la mauvaise foi est inacceptable. Que pouvons-nous faire face aux négationnistes? Que pouvons-nous opposer aux assassins de la mémoire, comme les appelle Pierre Vidal-Naquet? Je crois que nous pouvons faire une chose, même si elle n’aura pas d’effet immédiat: comme les témoins et les rescapés nous ont presque tous quittés, nous allons devoir remplacer le devoir de mémoire par un devoir d’histoire. Et je voudrais, pour terminer, citer un exemple dont nous devons nous inspirer: la République fédérale d’Allemagne, la version des anciens Bundesländer, a eu le courage d’affronter son passé, et cette République fédérale d’Allemagne l’a fait de façon courageuse, sans voiler quoi que ce soit dans les manuels d’histoire et dans les médias publics. Dans les nouveaux Bundesländer, tel n’a pas été le cas. Si vous regardez les résultats de l’AfD aujourd’hui, je crois que les efforts investis dans l’apprentissage de l’histoire ne sont pas vains.
Voici mon intervention en plénière le 15 janvier 2020 sur la déformation de l’histoire européenne et mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Voici mon intervention en plénière le 15 janvier 2020 sur la position du Parlement Européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe.
Madame la Présidente, ce n’est pas parce que la tâche sera ardue qu’il ne faut pas lancer cette conférence. Non, c’est parce que le moteur de l’intégration européenne est en panne qu’il importe de faire une introspection collective. Disons-le clairement, notre manière de fonctionner va nous conduire tout droit dans la deuxième ligue.
Cette conférence sera l’occasion de s’entendre sur un diagnostic collectif, de nous interroger sur les raisons de notre paralysie, de coaliser les efforts des citoyens soucieux de contribuer à façonner leur avenir, de donner une voix aux déçus et aussi de donner une voix aux jeunes. D’ailleurs, je conseillerais à ceux qui manqueraient d’arguments et de motivation pour cette conférence de s’inspirer des messages qui émanent des jeunes Britanniques déçus par le Brexit.
Voici mon intervention en plénière le 15 janvier 2020 sur la position du Parlement Européen concernant la conférence sur l’avenir de l’Europe.
Voici mon intervention en plénière le 14 janvier 2020 sur le Rapport annuel 2018 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière:
Madame la Présidente, la discussion annuelle que nous avons sur le rapport des droits de l’homme contient un risque: celui de voir la routine s’installer dans nos débats quand ils portent sur le respect des droits de l’homme dans le monde. On court le risque de faire les mêmes constats, de recourir à des formules qui se ressemblent d’une année sur l’autre et de renouveler toujours les mêmes espoirs.
Aujourd’hui, c’est différent. Cette inquiétude est vite balayée. Nous avons devant nous un rapport bien réfléchi, bien structuré, aussi précis que possible. Le rapport que nous a présenté Mme Wiseler-Lima est une référence incontournable pour les semaines, les mois et peut-être les années à venir en matière de discussion sur les droits de l’homme. Elle aborde pratiquement tous les sujets sans trop se perdre dans les détails. Elle aborde aussi les tendances lourdes qui conditionnent le respect des droits de l’homme dans le monde et parmi ces tendances lourdes, elle regrette bien entendu le recul du multilatéralisme. Qui dit recul du multilatéralisme dit trahison d’une méthode qui a fait ses preuves et abandon d’un acquis en matière de respect des droits de l’homme. On constate que certains pays de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et au sein de l’Alliance atlantique se sont laissé conduire dans cette dérive. Il est particulièrement fâcheux de trouver parmi eux des membres mêmes de l’Union européenne.
Pour terminer, comme j’ai peu de temps, j’aimerais demander à la Commission quelles sont les suites qu’elle entend réserver à nos propositions. J’avais, l’année passée, présenté un rapport sur l’interdiction des mariages forcés et des mariages de mineurs et nous avons, en tant que Parlement européen, voté majoritairement pour faire de l’interdiction du mariage des mineurs et des mariages forcés un élément de conditionnalité dans notre démarche en matière de relations extérieures. J’ose espérer que le dernier mot en la matière n’a pas encore été dit.
Voici mon intervention en plénière le 14 janvier 2020 sur le Rapport annuel 2018 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière.
Voici mon intervention en plénière à Strasbourg, mardi le 16 juillet 2019:
“Monsieur le Président, Madame von der Leyen,
Quand je vois les défis qui sont devant nous, je me désole.
Quand je vois les potentialités dont dispose l’Union européenne, je me console.
Depuis que Barack Obama n’est plus en fonction, le monde libre est sans direction, le multilatéralisme est mis à mal. Il y a là une place à prendre. Qui pourra occuper la place vacante? L’Europe, bien entendu. Il va falloir fédérer toutes les forces responsables dans l’Union européenne, d’abord par souci de surmonter les clivages Nord-Sud et Est-Ouest.
En outre, face aux menaces existentielles et planétaires, à commencer par le climat, on va devoir fédérer les grands acteurs comme la Chine, l’Inde, le Moyen-Orient, sinon l’économie bas carbone reste illusoire à l’échelle planétaire. Il faut donc oser.
Si vous êtes élue et si vous réussissez, ce que je vous souhaite, personne, au terme de votre mandat, ne vous dira merci. Si cependant, par malheur, vous deviez échouer, ce que je ne vous souhait pas, on vous enverra, mais pas seulement vous, on nous enverra au diable.
Notre responsabilité est écrasante, assumons-la.”
Voici mon intervention en plénière à Strasbourg, mardi le 16 juillet 2019:
“Monsieur le Président, Madame von der Leyen,
Quand je vois les défis qui sont devant nous, je me désole.
Quand je vois les potentialités dont dispose l’Union européenne, je me console.
Depuis que Barack Obama n’est plus en fonction, le monde libre est sans direction, le multilatéralisme est mis à mal. Il y a là une place à prendre. Qui pourra occuper la place vacante? L’Europe, bien entendu. Il va falloir fédérer toutes les forces responsables dans l’Union européenne, d’abord par souci de surmonter les clivages Nord-Sud et Est-Ouest.
En outre, face aux menaces existentielles et planétaires, à commencer par le climat, on va devoir fédérer les grands acteurs comme la Chine, l’Inde, le Moyen-Orient, sinon l’économie bas carbone reste illusoire à l’échelle planétaire. Il faut donc oser.
Si vous êtes élue et si vous réussissez, ce que je vous souhaite, personne, au terme de votre mandat, ne vous dira merci. Si cependant, par malheur, vous deviez échouer, ce que je ne vous souhait pas, on vous enverra, mais pas seulement vous, on nous enverra au diable.
Les démocrates et libéraux européens partagent le message dubitatif adressé aujourd’hui aux Etats membres par le Parlement européen concernant le Fonds spécial de l’UE pour l’Afrique. Dans un rapport adopté à une large majorité en session plénière à Strasbourg, les eurodéputés, sans contester la nécessité de lutter contre l’immigration illégale, s’inquiètent que ce Fonds, créé en 2015 lors d’un Sommet euro-africain à La Valette, soit essentiellement abondé par redéploiement de fonds déjà existants.
Beatriz BECERRA (Indépendante, Espagne), porte-parole de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe au sein de la commission parlementaire du Développement (DEVE) sur ce dossier, a déclaré : “Nous avons besoin d’une véritable stratégie pour mettre fin à l’Instabilité et à la pauvreté. Une stratégie de coordination avec tous les instruments de politique étrangère dont dispose l’UE. Une stratégie reposant sur de l’argent frais qui ne compromette pas les projets en cours financés par le Fonds européen de développement “. La vice-présidente de la sous-commission aux Droits de l’Homme a regretté que le Parlement ne soit pas vraiment impliqué dans la gestion de ce Fonds spécial: “l existe un vrai problème de contrôle budgétaire, le Parlement européen doit être représenté au sein du conseil d’administration du Fonds. Nous devons revenir à la méthode communautaire. ”
Charles GOERENS (Parti Démocratique, Luxembourg), coordinateur de l’ADLE en DEVE, a ajouté : “Ce fonds revient, en fait, à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Le scepticisme quant à sa valeur ajoutée et à son efficience est donc permis. » L’ancien ministre luxembourgeois à la Coopération au Développement déplore que « l’UE entende financer ce Fonds spécial en prélevant 1 milliard dans la réserve du Fonds Européen de Développement, le solde étant à charge des budgets des Etats-membres. A ce stade, ces derniers n’ont versé que 81,71 millions d’euros sur les 1,8 milliard promis.. Ce qui fait douter du sérieux de l’engagement de nos Etats-membres et des promesses faites au sommet de la Valette en novembre dernier. ”
La politique migratoire ne doit pas se substituer à l’aide publique au développement
“Quiconque fréquente les grands sommets onusiens, assiste régulièrement à des cérémonies d’autosatisfaction et d’autofélicitation. La communauté internationale a raison de se féliciter d’avoir réussi à atténuer les souffrances dans l’une ou l’autre crise.
Cela ne devrait pas nous voiler la face devant trois aspects dramatiques qui vont hypothéquer le Sommet humanitaire mondial des 23 et 24 mai à Istamboul:
1. La sécurité de plus en plus menacée des missions médicales
2. La multiplication des foyers de crise, acceptée comme une fatalité
3. Le gouffre entre l’engagement des Etats, notamment de l’UE, et les résultats effectifs
Premièrement, la sécurité de plus en plus menacée des missions médicales, est-ce le fait de la bêtise humaine, de la mauvaise foi des seigneurs de guerre ou des deux à la fois? Le non-respect de l’impartialité de l’action humanitaire est inacceptable.
Les Etats représentés à Istamboul feraient bien de mettre un terme à ces pratiques.
A la multiplication des foyers de crise, l’intervention militaire n’est en général pas la réponse à donner. C’est pourquoi la diplomatie doit se mobiliser à temps. Pas n’importe laquelle mais la meilleure des diplomaties possibles. Les Etats représentés à Istamboul feraient bien de se le rappeler.
Les engagements pris par l’UE sont généreux, certes, aussi ses engagements sont-ils régulièrement renouvelés, pour la simple raison qu’ils n’ont pas été tenus. Pour les Etats membres de l’UE, c’est une question de crédibilité. Nos Etats membres feraient bien de se le rappeler.
Il ne suffit pas de constater que d’autres, que presque tous les autres font moins que l’UE et ses Etats membres. Ce n’est pas pour les Vingt-huit une raison de baisser la garde devant l’ampleur du défi.
Bonne chance, Christos, à Istamboul!”
Quiconque fréquente les grands sommets onusiens, assiste régulièrement à des cérémonies d’autosatisfaction et d’autofélicitation. La communauté internationale a raison de se féliciter d’avoir réussi à atténuer les souffrances dans l’une ou l’autre crise.
Madame la Présidente, les dispositions constitutionnelles d’un État protège les citoyens contre l’arbitraire de ses dirigeants. Cette situation de confiance est rompue lorsque ces dirigeants s’en écartent. Tel est le cas, notamment, en République démocratique du Congo. Vouloir différer les élections au motif de devoir modifier la Constitution pour permettre au président sortant de briguer un troisième mandat, est-ce une affaire intérieure à la République démocratique du Congo ou le Parlement européen devrait-il en débattre en séance plénière? Il me semble que tel devrait être le cas.
Pourquoi? Rappelons-nous que l’Union européenne accompagne très étroitement, depuis le début, le processus de transition de la République démocratique du Congo. C’est l’Union qui a contribué à réunir les conditions indispensables à la tenue des élections précédentes. Elle a, de ce fait, contribué à consolider la démocratie à laquelle aspirent les Congolais. En faisant ce constat, le Parlement européen ne fait que rappeler aux dirigeants de la République démocratique du Congo la feuille de route en vue de la démocratisation de leur pays, à laquelle ils adhéraient naguère encore. Les citoyens congolais nous sauront gré de continuer à nous référer à un processus décidé d’un commun accord.
Photo (c) CARE
Madame la Présidente, les dispositions constitutionnelles d’un État protège les citoyens contre l’arbitraire de ses dirigeants. Cette situation de confiance est rompue lorsque ces dirigeants s’en écartent. Tel est le cas, notamment, en République démocratique du Congo. Vouloir différer les élections au motif de devoir modifier la Constitution pour permettre au président sortant de briguer un troisième mandat, est-ce une affaire intérieure à la République démocratique du Congo ou le Parlement européen devrait-il en débattre en séance plénière? Il me semble que tel devrait être le cas.
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