Instrument de financement de la coopération au développement – Instrument financier pour la promotion de la démocratie et des droits de l’homme dans le monde (modification du règlement (CE) n° 1889/2006) – Instrument de financement de la coopération au développement (modification du règlement (CE) n° 1905/2006) – Établissement d’un instrument financier de coopération avec les pays industrialisés (modification du règlement (CE) n° 1934/2006) (2)

February 3, 2011 by Charles Goerens

Madame la Présidente, je voudrais remercier à mon tour tous les orateurs qui se sont exprimés sur les instruments financiers en général et, plus particulièrement, sur ceux qui ont trait au rapport que je vous ai présenté ce matin.
Je crois qu’Elmar Brok a trouvé les mots appropriés pour exprimer ce que nous voulons. Nous ne voulons pas être des empêcheurs de tourner en rond, mais nous ne voulons pas non plus donner un chèque en blanc à l’exécutif pour exécuter des accords de base votés par le Parlement européen en l’absence de tout contrôle parlementaire. Entre tout et rien, il a notamment insisté sur une solution judicieuse qui consiste à suivre de près les actes de nature stratégique. C’est tout cela, et rien que cela, que nous revendiquons.
Un mot aussi sur ceux qui se sont exprimés de façon plus critique, notamment ceux qui se sont exprimés de façon assez sceptique à propos de la politique d’aide au développement, et ceux qui se réfèrent toujours au contribuable pour refuser tout appui à la politique de coopération au développement.
De mon point de vue, le contribuable finance un budget. Un budget est une action de solidarité avec les moins nantis. Le budget permet donc en général dans nos pays, grâce aux contributions du contribuable, de se ranger du côté des faibles. L’alternative consisterait à ignorer les droits élémentaires et les droits fondamentaux de la personne ainsi dépourvue de moyens.
Je recommande toutefois à ces parlementaires de consulter les rapports du programme des Nations unies pour le développement, et de constater que ceux qui font le plus au titre de la coopération et de la solidarité externe sont aussi ceux qui dépensent le plus au titre de la solidarité interne dans leur pays. Il n’y a donc pas d’antinomie entre solidarité interne et solidarité externe.
Ceux qui veulent faire croire au reste du monde que tout argent dépensé au titre de la solidarité externe reviendrait à dilapider nos sous aux quatre coins du monde seraient donc bien avisés de relire les statistiques du rapport des Nations unies sur le développement.

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Member of the European Parliament (Renew Europe)

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