Lutte contre la tuberculose
March 24, 2010 by Charles Goerens
Intervention en plénière de Charles Goerens à l’occasion de journée mondiale de la lutte contre la tuberculose le 24 mars
Monsieur le Président, le progrès de la médecine n’a pas encore eu raison de la tuberculose. Aussi la considère-t-on à tort comme une maladie des pays pauvres. C’est sous-estimer la façon dont elle progresse, notamment en Europe centrale et orientale.
À vrai dire, aucun pays n’est à l’abri de cette maladie redoutable, vieille de plusieurs millénaires. De plus, les souches multirésistantes laissent subsister peu d’espoir de venir à bout de ce fléau à court terme. La nécessité de lutter sur plusieurs fronts par la prévention, le suivi médical, la recherche et la vulgarisation des mesures de précaution et d’hygiène nous invite à agir de façon coordonnée et déterminée. Bref, il faut sans cesse pouvoir s’appuyer sur les meilleures stratégies possibles en la matière.
Quant au financement des mesures, il y a lieu de distinguer entre deux cas de figure. D’abord, dans nos pays, les systèmes de sécurité sociale devraient, en principe, être en mesure d’assurer une couverture médicale suffisante. Par contre, les malades dans les pays en développement restent tributaires de la solidarité qui, depuis 2002, s’est matérialisée de façon exemplaire dans le cadre du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Si l’on veut atteindre l’objectif de réduire de moitié l’impact de la tuberculose entre 2000 et 2015, il va falloir se prononcer pour l’un des trois scénarios avancés par le président du Fonds mondial, M. Michel Kazatchkine.
J’aimerais demander à la Commission sur lequel des trois scénarios elle se fonde pour faire des propositions à nos États membres pour ce qui est du financement, à l’avenir, du Fonds de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Leave a Reply