Sur la 19e session du Conseil des droits de l’homme
February 15, 2012 by Charles Goerens
L’année 2012 commence mal. Parmi ceux qui se rendent responsables des pires violations des droits de l’homme, il y a lieu de citer la Syrie, son président, son harem de supporters qui l’accompagnent dans cette fin de règne qu’il faut espérer aussi proche que possible.
Parmi ceux qui se rendent coresponsables des crimes contre l’humanité figurent, au premier chef, les autorités de l’Iran, mais elles ne sont pas les seules.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est l’attitude de deux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui continuent à s’opposer à des mesures plus efficaces contre le régime syrien. L’un d’eux, la Russie, pourtant membre du Conseil de l’Europe, persiste et signe dans son refus de se ranger du côté de ceux qui tentent de mettre fin à la barbarie qui est désormais associée au nom de la ville de Homs.
Ce scandale, malheureusement, porte ombrage à la bonne volonté qu’investissent, à travers le monde, tous les humanistes, qu’ils agissent dans le cadre de la société civile ou dans l’une ou l’autre des nombreuses institutions dévouées à la défense des droits de l’homme.
Rien, aucune, pas une seule considération d’ordre politique, commercial, géostratégique, ne pourrait justifier l’attitude honteuse des États qui refuse tous les moyens dont dispose la communauté internationale pour réagir au scandale de Homs.
La 19e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sera, je l’espère, l’occasion de rappeler, à tout un chacun, ses responsabilités les plus élémentaires en matière de respect de la dignité de la personne humaine. L’Union européenne, construite sur le principe de l’irréductibilité de la dignité humaine, est sans doute la doute la mieux placée pour lancer cet appel.
Intervention de Charles Goerens sur la 19e session du Conseil des droits de l’homme
Strasbourg, le 15 février 2012
L’année 2012 commence mal. Parmi ceux qui se rendent responsables des pires violations des droits de l’homme, il y a lieu de citer la Syrie, son président, son harem de supporters qui l’accompagnent dans cette fin de règne qu’il faut espérer aussi proche que possible.
Parmi ceux qui se rendent coresponsables des crimes contre l’humanité figurent, au premier chef, les autorités de l’Iran, mais elles ne sont pas les seules.
Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est l’attitude de deux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui continuent à s’opposer à des mesures plus efficaces contre le régime syrien. L’un d’eux, la Russie, pourtant membre du Conseil de l’Europe, persiste et signe dans son refus de se ranger du côté de ceux qui tentent de mettre fin à la barbarie qui est désormais associée au nom de la ville de Homs.
Ce scandale, malheureusement, porte ombrage à la bonne volonté qu’investissent, à travers le monde, tous les humanistes, qu’ils agissent dans le cadre de la société civile ou dans l’une ou l’autre des nombreuses institutions dévouées à la défense des droits de l’homme.
Rien, aucune, pas une seule considération d’ordre politique, commercial, géostratégique, ne pourrait justifier l’attitude honteuse des États qui refuse tous les moyens dont dispose la communauté internationale pour réagir au scandale de Homs.
La 19e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sera, je l’espère, l’occasion de rappeler, à tout un chacun, ses responsabilités les plus élémentaires en matière de respect de la dignité de la personne humaine. L’Union européenne, construite sur le principe de l’irréductibilité de la dignité humaine, est sans doute la doute la mieux placée pour lancer cet appel.
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