Meng Interventioun an der Plénière iwwer den Annual report on human rights and democracy in the world 2014
December 17, 2015 by Charles Goerens
16.12.2015
En Méditerranée, des milliers de personnes se sont noyées. En Méditerranée, l’indifférence et le coté radin de d’aucuns ne sont pas innocents aux drames qui s’y sont produits. Et pourtant, il y a des textes auxquels tous les Etats membres de l’UE ont souscrit qui nous obligent à porter secours à personne en danger. Parmi ces textes citons également les Conventions de Genève qui nous obligent à accorder le droit d’asile à ceux qui n’ont d’autres solutions que de fuir la terreur et la barbarie. Ce ne sont dès lors pas les textes qui manquent, c’est sur la méthode qu’il faut se pencher.
Les Etats membres qui refusent d’accueillir des réfugiés sur leur territoire, ou ceux qu’on n’arrive pas à faire parler d’autre chose que de limites supérieures en matière d’accueil manquent à leurs obligations et déshonorent la politique sans parler du coup fatal qu’ils risquent de porter à l’Europe.
Droit et solidarité vont de pair en matière d’immigration et d’accueil des réfugiés. La codification des droits en la matière reste lettre morte tant qu’il n’y a pas une volonté partagée par tous de se ranger du côté des faibles.
Tout nous invite donc à faire notre propre introspection avant de faire la leçon au reste du monde. La cohérence de l’action extérieure de l’UE nous interdit de tolérer chez nous ce que nous ne manquons pas de stigmatiser chez les autres.
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